La dure vie d’un refuge, lorsque, bien malgré nous, nous devons refuser (ou plutôt temporiser) des prises en charge…
Mais quand le refuge est plein… eh bien, il est plein.
Évidemment, nous faisons de notre mieux pour pallier les urgences, et c’est pourquoi nous avons actuellement un chiot, pourtant en pleine forme, qui « habite » l’infirmerie… et un autre qui a trouvé sa place… dans le bureau des enquêtes !
Nous temporisons donc pour les abandons de « confort » et, malgré votre insistance, parfois vos menaces voire vos insultes (oui, oui…), eh bien… il est difficile de pousser les murs ! Notre seule possibilité ? La liste d’attente…
Nous savons que ce refus temporaire vous pose problème et, surtout, que ces abandons retardés risquent de se transformer en négligence, voire en maltraitance, mais… si vous pensez que nous allons accepter « Médor » pour vous soulager de votre responsabilité et le laisser dormir dehors cet hiver, c’est bien mal nous connaître !
Le but de ce post ? Clarifier cette situation et… préciser qu’aujourd’hui nous avons 16 chiens qui stagnent, qui sont à peine regardés, qui n’intéressent que peu de monde…
16 chiens qui n’ont pour seul défaut d’être…catégorisés… aussi joueurs qu’affectueux, aussi gentils qu’agréables à vivre… mais pourtant… pourquoi ne partent-ils pas ? N’ont-ils pas droit, eux aussi, à une famille aimante et bienveillante ?
À moins que ce ne soit la loi qui les en empêche…
Ce soir, nous sommes tristes pour ces chiens qui attendent qu’on les prenne en charge… et tristes pour ceux qui peinent à être aimés…